En 1920, après quatre dures années de recherches et d'essai, naissait "l'ALSACIENNE" qui réunissait la batteuse d'origine et le tarare muni d'une ventilation suffisamment puissante pour mettre le grain en sacs. Les céréales étaient triées, et ceci pour la première fois, en trois sacs selon la grosseur des grains.
L'énorme succès de cette invention et sa commercialisation croissante entraînaient inévitablement vers 1923 l'agrandissement de l'entreprise qui du construire une menuiserie afin de pouvoir travailler le bois qui était indispensable à la construction des batteuses.
A cette époque une quarantaine d'ouvriers travaillent en permanence dans les ateliers transférés depuis quelques années déjà au 18 et 19 rue Seefeld, ce qui triplait la surface initiale.
Toutes les machines produites dans les ateliers nécessitaient beaucoup de pièces métalliques (poulies, roues, axes, arbres de transmission, et roues dentées). Afin de ne pas dépendre d'un éventuel livreur on eu l'idée de construire une fonderie propre capable de travailler à la demande, sans perte et dans des délais raisonnables.
En 1923 apparut l' "Athlet" réplique de l'alsacienne mais de taille beaucoup plus importante et avec un rendement nettement supérieur à la précédente. Le prototype est à peine terminé que les premières commandes arrivent et l'on se met à fabriquer la batteuse en série.
L' "Athlet" part à la conquête du monde. La société exporte à partir de cette date vers le Canada, le continent africain lui aussi est touché avec la Lybie, l'Afrique du Sud et l'Arabie Saoudite.L'immense succès des deux batteuses entraîne une augmentation des effectifs considérable, 80 ouvriers travaillent alors dans les ateliers et produisent annuellement
- 600 Alsaciennes - 50 Athlet - 200 Souffleries à foin - 700 petites machines diverses (fouloirs, coupe-racines, pompes à purin, etc... )
Cette période très florissante s'étendra jusqu'en 1930. A partir de là, subissant le contrecoup de la crise économique mondiale, l'usine est obligée de licencier un certain nombres d'employés et de fermer la fonderie. En 1932 cette dernière était devenue superflue suite aux changements techniques dans l'élaboration et la conception des machines, qui deviennent de plus en plus légères.